L’épidémie qui travaille notre société comme une lame de fond, c’est Alzheimer, la démence sénile ou tous les autres noms que l’on donne aux maladies de l’oubli.
Et tandis qu’une partie de l’humanité toujours plus importante perd la mémoire, une autre partie n’a qu’une chose en tête : gaver des machines de contenus, et créer des cerveaux robotiques qui apprennent à apprendre.
Deep learning amnésie profonde questionne ce double mouvement.
Et alors même qu’un humain malade et qu’un robot imparfait peuvent étrangement finir par se ressembler, derrière la dégénérescence du cerveau et le perfectionnement de la machine apparaissent en filigrane l’angoisse de la finitude et les rêves d’immortalité.